Le grand voyage des Marcazzan

Le grand voyage de Mario, Emilie, Baptiste et Elisa ...

Au commencement, ce fut un abonnement cadeau à voile et voilier (merci à Laurent Cohen) qui nous fit même songer à l’acquisition d’un bateau. Au final nous avons été raisonnables et ce fut la maison en Normandie…ce n’était que partie remise. D’autant plus qu’en Normandie, nous nous étions inscrits au club nautique Veulais. Le feu couvait sous la cendre.

De fil en image, de salon nautique en salon et de sorties avec le club nautique valériquais en rincette, nous avons fini par troquer nos semaines de location en villa corse par des semaines de location en monocoque (merci à Midi Nautisme).

Mais la tentation dans les pages d’ « Histoires de partir » a été trop forte…Pourquoi les autres et pourquoi pas nous ?

mardi 17 mai 2011

Baptême de parapente



















Me voici, avec Elisa, sur une terrasse herbeuse à flanc de la montagne qui surplombe Jarabacoa, à régarder un cerf-volant pour enfants qui tient lieu de manche à air. Le ciel est bouché, parfois les nuages bas cachent la vallée et je me demande quand même qu’est-ce que fais ici… Nous nous préparons à notre baptême de parapente… Les doutes m’assaillent, la peur du vide, les vertiges… Je me dis que, en tout cas les risques sont partagés avec le moniteur qui m’accompagne, qui ne semble pas suicidaire…
Au décollage, nous devons attendre quelques minutes une risée qui nous aide à décoller l’aile, puis une courte course et c’est parti ! En réalité, tout se révèle d’une étonnante douceur : une traction vers le haut et on se retrouve assis dans le sac à dos / harnais, voltigeant accompagnés seulement par le sifflement de l’aile. On est confortablement installés et je n’ai pas de vertige ni même de sensation d’être suspendu dans le vide, à quelques centaines de mètres du sol. On plane tranquillement, il n’y a pas de soleil ni de vent, donc pas de turbulences à flanc de montagne, pas de secousses, par contre on ne peut pas remonter donc après un petit quart d’heure de vol le moment de l’atterrissage approche. Nous descendons avec quelques virages appuyés vers un champ où les vaches nous regardent à peine et ne se poussent pas à notre arrivée – je me demande si on ne vas pas en prendre une… Le contact avec le sol n’est pas du tout brutal : on se pose pratiquement sans vitesse, comme descendre deux marches en une fois. Et voilà, c’est déjà fini… à quand la prochaine fois ?
Après quelques minutes d’attente, l’aile d’Elisa sort des nuages, son vol est un peu plus long (moindre poids oblige) et elle se pose, ravie, après une jolie vrille : « C’était trop sensationnel !! Sous la pression de la vrille qui a duré assez longtemps je ne pouvais presque plus bouger, c’est trop bien !!!! »

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