Low Bay est une plage longue de 11 milles, une langue de sable immaculée qui se baigne dans l’eau qui prend une couleur turquoise presque irréelle. La plage est déserte, seule construction présente un hôtel qui nous permet d’avoir une connexion internet : nous regardons sur la toile les tarifs pratiquées, et découvrons qu’elles vont de 1000 à 2000 US$ la nuit selon la saison et le type de suite… mais pouir un séjour de plus de six jours ils vous offrent l’aller / retour en hélico depuis Antigua ! Pas étonnant que les clients ne soient pas légion.Nous irons à la rencontre de la population dans la capitale…Pour cela, nous passerons en portant notre annexe 100 m de plage qui sépare la mer du lagon qui nous mène à Codrington. Après une traversée « humide », nous débarquons pour faire les formalités (qui nous feront visiter tous les bâtiments de la ville) et les courses (avec un excellent pain- ouf pas de corvée de pain pour la capitaine !). Nous ferons une pause déjeuner locale. Ici, le samedi les mamas préparent de la nourriture (porc, poulet et cerf sauvage) et la vendent en ville pour une poignée d’EC. Bon et copieux !
Codrington est une ville ou plutôt un rassemblement de maisons autour de quelques rues principales. Un passant à vélo se détourne gentiment de son chemin pour nous accompagner aux douanes.
Barbuda vit du tourisme et de la pêche. Les japonais ont un projet pour l’exportation de la langouste…Nous pouvons également confirmer la richesse des eaux car sur un mile en une heure de temps, nous avons fait trois prises (thazard, notre bonite habituelle et une carangue) : un record pour nous !
Concernant le tourisme, nous sommes dans une réserve marine et pour une fois, fait étrange, ce sont les raies qui sautent dans la baie…Le nord du lagon, ouvert sur l’océan est une mangrove et surtout un sanctuaire pour les frégates. Chez les frégates, le male s’orne d’un magnifique jabot rouge, qu’il gonfle en faisant un caquètement pour être choisi par une femelle. Ensemble, ils construisent leur nid dans la mangrove et c’est la femelle qui partira pêcher pour nourrir l’oisillon qui restera 6 semaines avant de prendre son envol. Cette visite fait écho avec les «Aves de Sotavento» au Venez où nous avons admiré pareille colonie d’oiseaux lors de la nidification. Mais nous avions fait cette visite en annexe, sans guide et donc sans taxe en tout liberté…Les enfants ont profité de cette visite pour tenter une expérience : prendre une méduse dans sa main. Baptiste qui en Corse avait quasiment embrassé une méduse, aurait pleinement apprécié ! C’est gluant, gélatineux…
Nous ferons aussi quelques snorkelling avec langoustes mais qui nous échapperont…
En conclusion, vous l’aurez compris : nous avons beaucoup aimé Antigua et Barbuda !
Nous finirons même pour différer notre départ, car nous découvrirons que Namasté, un des nos bateaux copains des Testigos, est aussi à Barbuda, et il va nous rejoindre à Low Bay : Elisa retrouve ainsi Victoria et Hugo, qui emmènent avec eux Manea, 8 ans dont 7 passés en bateau autour du monde (mais avec une mère Tahitienne et un père breton, la navigation est dans les gènes…). Et à la bande de bateaux se sera joint aussi un Sun Fizz nommé fort à propos Mister Fizz : à bord une petite Adèle de 7 ans, Milène et Didier, qui avec Pascal de Falco se produira en duo de guitaristes virtuoses au bord du feu sur la plage…
Cette prolongation me donne aussi la possibilité de faire une dernière session de planche à voile : ici le vent souffle de terre, l’eau est turquoise et plate et je fais des longs runs le long de la plage par plus de 20 nœuds avec ma 6.7…
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