Nous passons sur la côte au vent de la Martinique, que, après quelques heures difficiles au moteur pour doubler l’extrémité sud de l’île, nous remontons facilement à la voile, abrités par la barrière de corail. Cette côte nous rappelle celle d’Antigua, une de nos préférées. Nous prenons une bouée à l’Îlet Madame, joliment aménagé mais envahi par les touristes qui arrivent pour la journée de la ville du Robert, toute proche : au programme, baignade dans les eaux transparentes et peu profondes, barbecues et musique... L’ambiance nous rappelle l’Îlet Gosier, à côté de Pointe à Pitre. De notre côté, nous explorons l’îlet (beaucoup de Bernards !), nous nous baignons et faisons un peu de snorkeling, taillons la bavette avec un skipper d’Antilles Sail qui vient d’arriver de Guadeloupe en 15 heures et nous nous reposons en vue de la nuit de navigation.
Nous partons vers 17 heures, les conditions sont bonnes, pas d’orages, vent d’est et petite houle au travers : Wahoo avale rapidement les milles, et en 14 heures nous arriverons à Gosier, avec une moyenne de 7 nœuds : une navigation parmi les plus agréables et en prime le temps du skipper est battu ! Nous tombons sur nos amis de Kayooli, qui, en vacances, rentrent des Saintes. Le temps de bavarder un peu et l’heure de se diriger vers la marina arrive : nous serons accueilli par Corynthe et Philippe Chevalier qui, en bon capitaine de port, nous attache les amarres aux bouées.
La tempête a ralenti et faibli : maintenant elle est attendue pour le lendemain soir, lundi, juste après l’arrivée de Gwenaëlle et Axel. Le vent souffle frais en risées la nuit, mais cette tempête appelée… Emily nous ne pose pas de problèmes. Par précaution, nous restons à quai le mardi et remettons notre départ à mercredi : avec nos derniers invités nous finirons par une virée sur les îles à côté de la Guadeloupe : Petite Terre, Marie Galante et Les Saintes.
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