Le grand voyage des Marcazzan

Le grand voyage de Mario, Emilie, Baptiste et Elisa ...

Au commencement, ce fut un abonnement cadeau à voile et voilier (merci à Laurent Cohen) qui nous fit même songer à l’acquisition d’un bateau. Au final nous avons été raisonnables et ce fut la maison en Normandie…ce n’était que partie remise. D’autant plus qu’en Normandie, nous nous étions inscrits au club nautique Veulais. Le feu couvait sous la cendre.

De fil en image, de salon nautique en salon et de sorties avec le club nautique valériquais en rincette, nous avons fini par troquer nos semaines de location en villa corse par des semaines de location en monocoque (merci à Midi Nautisme).

Mais la tentation dans les pages d’ « Histoires de partir » a été trop forte…Pourquoi les autres et pourquoi pas nous ?

lundi 8 novembre 2010

Los Roques









C’est notre première navigation de 24h00 qui nous permet de nous aguerrir et de faire nos premières armes. Nous arrivons aux Roques, loin de toute civilisation et nous retrouvons par hasard au mouillage Scorff avec nos amis les Perrin. Elisa est ravie de revoir sa copine Cléo et les parents d’échanger avec Audrey et Antoine, voisins de Suresnes, rencontrés en stage de médecine d’urgence. Ils ont à leur bord leurs 4 enfants, qui ajoutés aux nôtres et à ceux des Declerck forment une joyeuse bande ! Le bol de popcorn est rapidement englouti lors des apéros. Nous voyagerons avec eux jusqu’aux Aves. Toutes ces discussions nous remontent le moral et nous finalisons les conditions de retour de Baptiste vers la métropole, choix qui semble le meilleur pour Baptiste et nous l’espérons pour nous tous également. Baptiste nous accompagnera jusqu’à Bonaire et reviendra vers les Petites Antilles pour repartir sur la Normandie en décembre et entamer le deuxième trimestre au Havre. Nous nous retrouverons en juillet, certainement pour partager de nouveau une belle expérience.

Lors de ces quelques jours à Roques, nous en profitons pour faire de la planche à voile, admirer les plus beaux fonds, manger des langoustes et faire du pain. Nos réserves s’amenuisent et nous poussent à pêcher. Guad attrape avec un lasso « home made » une langouste tapie sous une patate de corail et y laissera un bout de la canne à pêche d’Elisa qui avait servi au montage du lasso. Désormais notre cri de ralliement sera vive les patates ! Il remonte également un magnifique barracuda qui fera le diner de tous les adultes et Baptiste prend une splendide daurade coryphène. Un moment de magie et de sérénité que nous devons quitter à regret pour mieux revenir sur la route du retour…
Difficile de décrire en quelques mots Los Roques, un archipel d’iles, ilots et atolls qui semble être resté en dehors du temps, un endroit où la trace des hommes (seulement quelques pêcheurs sur la plupart des îles) ne prévaut pas encore sur la nature. Les bancs de poissons se promènent placides, les tortues observent…
Seul point noir des roques, nous renouons avec les moustiques, que nous avions quitté sans regret à Grenade…
Et le sentiment d’être au bout du monde se renforce encore aux Aves, deux ensembles d’îles peuplées essentiellement d’oiseaux (d’où le nom, en espagnol) qui règnent en maîtres sur la mangrove de palétuviers et repoussent les rares pêcheurs leur concédant seulement quelques cases sur la plage. Nous échangeons deux langoustes contre fil et aiguille, tee shirt, briquet et cigarettes.

Los Roques et Los Aves sont dépourvues de relief, nous mouillons dans des lagoons d’eau translucide aux couleurs irréels protégés par les récifs, avec seulement quelques bandes de sable en vue…Nous reviendrons bientôt !

1 commentaire:

  1. Merci pour les belles photos, et le récit du journal de bord, qui nous donnent envie de venir partager un peu de langouste avec vous...
    Verrons nous baptiste en décembre, ou sera t-il au Havre ?
    N'hésitez pas à nous solliciter pour l'aider...

    Amélie, Antoine, Garance, Pierre

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