Lors de ces quelques jours à Roques, nous en profitons pour faire de la planche à voile, admirer les plus beaux fonds, manger des langoustes et faire du pain. Nos réserves s’amenuisent et nous poussent à pêcher. Guad attrape avec un lasso « home made » une langouste tapie sous une patate de corail et y laissera un bout de la canne à pêche d’Elisa qui avait servi au montage du lasso. Désormais notre cri de ralliement sera vive les patates ! Il remonte également un magnifique barracuda qui fera le diner de tous les adultes et Baptiste prend une splendide daurade coryphène. Un moment de magie et de sérénité que nous devons quitter à regret pour mieux revenir sur la route du retour…
Difficile de décrire en quelques mots Los Roques, un archipel d’iles, ilots et atolls qui semble être resté en dehors du temps, un endroit où la trace des hommes (seulement quelques pêcheurs sur la plupart des îles) ne prévaut pas encore sur la nature. Les bancs de poissons se promènent placides, les tortues observent…
Seul point noir des roques, nous renouons avec les moustiques, que nous avions quitté sans regret à Grenade…
Et le sentiment d’être au bout du monde se renforce encore aux Aves, deux ensembles d’îles peuplées essentiellement d’oiseaux (d’où le nom, en espagnol) qui règnent en maîtres sur la mangrove de palétuviers et repoussent les rares pêcheurs leur concédant seulement quelques cases sur la plage. Nous échangeons deux langoustes contre fil et aiguille, tee shirt, briquet et cigarettes.
Los Roques et Los Aves sont dépourvues de relief, nous mouillons dans des lagoons d’eau translucide aux couleurs irréels protégés par les récifs, avec seulement quelques bandes de sable en vue…Nous reviendrons bientôt !
Merci pour les belles photos, et le récit du journal de bord, qui nous donnent envie de venir partager un peu de langouste avec vous...
RépondreSupprimerVerrons nous baptiste en décembre, ou sera t-il au Havre ?
N'hésitez pas à nous solliciter pour l'aider...
Amélie, Antoine, Garance, Pierre