Le grand voyage des Marcazzan

Le grand voyage de Mario, Emilie, Baptiste et Elisa ...

Au commencement, ce fut un abonnement cadeau à voile et voilier (merci à Laurent Cohen) qui nous fit même songer à l’acquisition d’un bateau. Au final nous avons été raisonnables et ce fut la maison en Normandie…ce n’était que partie remise. D’autant plus qu’en Normandie, nous nous étions inscrits au club nautique Veulais. Le feu couvait sous la cendre.

De fil en image, de salon nautique en salon et de sorties avec le club nautique valériquais en rincette, nous avons fini par troquer nos semaines de location en villa corse par des semaines de location en monocoque (merci à Midi Nautisme).

Mais la tentation dans les pages d’ « Histoires de partir » a été trop forte…Pourquoi les autres et pourquoi pas nous ?

lundi 29 novembre 2010

Sur la voie du retour/2

La plus longue étape du retour est entre Los Roques et Blanquilla, soit 120 milles ou encore 24 heures de navigation bien tassées. Nos amis de France nous ont indiqué via SMS le meilleur moment pour partir. En effet, le début de la traversée est tranquille, hormis pour la première prise de quart de nuit d’Emilie : j’ai juste le temps de lui passer les consignes, de la rassurer disant qu’il n’y a rien de particulier à faire sinon surveiller la route, le pilote et le régime des moteurs et de m’allonger que un alarme strident retentit : le moteur babord ne charge plus les batteries ! Je me dis que j’aurais dû reprendre la tension de la courroie de l’alternateur avant de partir et j’acquitte. Quelques minutes après, rebelotte : cette fois-ci, alarme surchauffe. Le diagnostic est clair même avant d’ouvrir le capot de la cale moteur : la courroie qui entraîne l’alternateur et la pompe à eau a cassé. Je sors de ma boîte mon outil multifonction plus performant et apprécié : Guad, et c’est parti pour une séance de remplacement courroie en pleine nuit et en navigation…
Le jour suivant la navigation se poursuit mais la méteo est moins favorable et nous nous faisons un peu secouer par le clapot du à 15 nœuds de vent contraire. De plus nos amis de Corynthe subissent quelques ennuis : Valérie est victime du mal de mer et Philippe doit assurer seul la conduite du bateau, tandis que leurs moteurs sont capricieux : ennuis de démarreur, impossibilité de garder un régime constant et surtout surconsommation qui, associée à une évaluation un peu optimiste des réserves de carburant fait que Corynthe est obligé de terminer le parcours à la voile, et arrive ainsi à Blanquilla à 9h du soir, tandis que nous, arrivés deux heures auparavant, signalons la place de mouillage.
Après ces quelques mésaventures, les journées suivantes sont occupées à bichonner nos montures : remplacement préventif de la courroie alternateur tribord, niveaux divers et carénage pour Wahoo, remplacement des filtres huile et gazole et réparation du démarreur pour Corinthe, qui, grâce aux pêcheurs locaux et à la garnison de Blanquilla, qui pour une fois se révèle amicale, arrive à reconstituer ses réserves de gazole, contre quelques articles de confort (vin blanc, cigarettes, rhum…). Le tout encore une fois en grande partie grâce toujours à notre outil multifonction Guad (tour à tour pilote automatique, mécanicien, pêcheur, interprète, négociateur et même cuistot à ses heures perdues) une dotation qui devrait être rendue obligatoire à chaque bord…

2 commentaires:

  1. Dis Mario on fait comment pour avoir ce fameux Guad, il est clonable?
    On refait notre gréement au Marin mi décembre, vous remontez quand?
    Bises à tous

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  2. merci beaucoup à vous pour votre aide. à charge de revanche !

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