Le grand voyage des Marcazzan

Le grand voyage de Mario, Emilie, Baptiste et Elisa ...

Au commencement, ce fut un abonnement cadeau à voile et voilier (merci à Laurent Cohen) qui nous fit même songer à l’acquisition d’un bateau. Au final nous avons été raisonnables et ce fut la maison en Normandie…ce n’était que partie remise. D’autant plus qu’en Normandie, nous nous étions inscrits au club nautique Veulais. Le feu couvait sous la cendre.

De fil en image, de salon nautique en salon et de sorties avec le club nautique valériquais en rincette, nous avons fini par troquer nos semaines de location en villa corse par des semaines de location en monocoque (merci à Midi Nautisme).

Mais la tentation dans les pages d’ « Histoires de partir » a été trop forte…Pourquoi les autres et pourquoi pas nous ?

vendredi 29 juillet 2011

Les vacances de Baptiste /2 : Mayreau









Après quelques jours nous descendons vers les Grenadines pour y lézarder et retrouver Roxanna au mouillage à Bequia. La navigation de nuit a été facile avec quelques grains mais un vent favorable et une mer acceptable. Baptiste a eu du mal à tenir son quart et au bout d’une heure à passer le relai à Maman… Mais c’est toujours une heure de sommeil pour nous ! Après une lessive (moins chère qu’au Marin et prise et ramenée à bord directement : quel confort !), nous quittons ce mouillage rafaleux : un mono y aura laissé son mat à l’entrée de la baie. Première étape à Mayreau à Salt Whistle Bay que nous avions beaucoup appréciée pour ses plages au vent et sous le vent. Mais nous serons déçus car la baie est remplie de bateaux dont les annexes laissés aux mains des enfants font des courses et des ronds dans l’eau avec un bruit insupportable… Nous trouvons refuge au vent de l’île à Windward Bay. Nous avions observé le mouillage du haut de l’église de Mayreau, témoignage de la foi chrétienne. L’office célébré le dimanche par un diacre autour de la parole du Christ est émouvant au travers de ces chants accompagnés de la guitare électrique et de son sermon, très proche de la vie simple et rude des habitants de l’île. Un moment de grâce, tout simplement.
Nous sommes heureux d’être revenus à Mayreau et surtout nous constatons que le développement économique passe par la construction d’un resort… Nous sommes donc très heureux d’avoir pu profiter de l’île avant…
Roxanna, que nous avions laissé à Bequia, nous rejoint à Windward Bay, pour la plus grande joie de Lili et Tess, qui profitent du trampoline de Wahoo ; nous ferons un barbecue sur la plage où nous ferons cuire des brochettes de pain sur le feu (pâte à pain un peu comme des Chamallows). Recette que nous recyclerons pour nos barbecues de La Chapelle…

Les vacances de Baptiste / 1 : la Martinique














Nous sommes au Marin en Martinique pour accueillir Baptiste pour trois semaines de vacances… Nous retrouvons également à notre plus grande joie Toumaî de retour de trois mois en métropole et plus que ravis de retrouver la vie de marin… Nous commençons par rester en Martinique à Sainte Anne pour amariner Baptiste en douceur et profiter des copains, puis direction le sud pour cause de saison cyclonique. Les enfants de Toumaî et de Wahoo jouent, se baignent, sortent en Optimist pendant que les parents discutent et refont leur monde ! Bref que du bonheur….
Baptiste a vite retrouvé ses marques à bord et l’ambiance est décontractée, rythmée par l’anglais le matin et l’italien l’après midi. Baptiste a quand même le temps de faire la grasse matinée (pour des standards de la vie nautique) et passe des heures à lire les Tara Duncan de sa sœur ou à écouter de la musique… tout en peaufinant son bronzage sur le pont. Seule sa coupe de cheveux lui donne du fil à retordre mais comme à nous tous ! Il a adopté lui aussi nos petits animaux de compagnie et a déjà son préféré : Stendhal car il a une tache noire et des pattes rouge, dit «Levis Loucoom», le plus coquin des bernards…

vendredi 8 juillet 2011

Nuovi amici













A Great Bird Island, dove ho trovato tre nuovi paguri, c’era anche El Gringo !
El Gringo é un catamarano che parla italiano. Ci sono Marzio, Milena, Matilda e Martina.
Sulla piccola isola, ho trovato tre paguri : Greatby, Stendhal e il terzo, Baby.
Ho scoperto che I paguri sono dei magnifici equilibristi : salgono su un bastoncino piantato nella sabbia e si adormentano proprio in cima.Per loro abbiamo fatto una picola capanna che chiamiamo : il giardino acquatico.
Loro ci salgono sopra molto facilmente , dopo ci sono sei paguri sulla capanna… Povera capanna !

Retour vers la Martinique : des navigations difficiles

























Nous avions soigneusement tracé et programmé notre route vers la Martinique : de Green Island sur Antigua, nous devions naviguer la nuit pour doubler la pointe des Châteaux en Guadeloupe, puis faire une halte à Petite Terre ou Marie Galante ; ensuite, descendre au vent de la Dominique jusqu’à la côte orientale de la Martinique. Il ne resterait plus qu’un saut de puce pour rejoindre le Marin.
Evidemment, quand tout est trop bien programmé, quelque chose va de travers : dans notre cas, c’est la méteo qui décide de ne pas coopérer : peu après le départ d’Antigua, nous nous retrouvons au près avec 25 nœuds de vent et 3 m de houle, alors que les prévisions étaient plus clémentes. Wahoo fonce dans le noir à 8 – 9 nœuds sous deux ris, tape dans le vagues qui recouvrent toute la plage avant jusqu’au mât, au point que une des poulies du bout de l’enrouleur est arrachée de son support ; les mouvements désordonnés du bateau ont raison de l’estomac d’Emilie, et je ne me sens pas très frais non plus. Nous n’avons pas envie d’affronter encore cinq ou six heures de ce traitement et nous craignons d’autres avaries : je décide alors d’abattre et de nous diriger vers Deshaies. Au largue, avec la houle sur l’arrière, la navigation devient tout de suite plus confortable, et Wahoo atteint des pointes de vitesse inavouables (sous la torture, j’avoue : 13,6 nœuds au speedo et 11,8 au GPS). A 4h30 du matin nous jetons l’ancre dans la rade de Deshaies, où le matin suivant nous distinguons la silhouette d’un Privilège que nous connaissons bien : c’est Corinthe, arrivé la veille de Montserrat. L’occasion pour un dernier au revoir, car nos périples arrivent vers la fin et nous ne savons pas si nous nous croiserons à nouveau…
Le problème de l’escale à Deshaies, c’est que maintenant nous sommes obligés de parcourir les côtes sous le vent de la Guadeloupe et de la Dominique, et nous alternons donc de longues heures au moteur à la traversée de canaux entre les îles où les orages nous obligent à multiplier les prises de ris pour adapter la voilure aux conditions changeantes. Trois jours de navigations pénibles, avec escales à Portsmouth en Dominique et à Petite Anse d’Arlet en Martinique, avant de retrouver le Marin, où nous attendent nos amis de Toumaï, rentrés de France et qui préparent leur bateau laissé au mouillage dans la mangrove pendant leur absence.
Après 200 miles, nous sommes à l’heure pour accueillir le lendemain Baptiste à l’aéroport, en espérant que pendant son séjour la méteo sera plus clémente… L’avion, lui aura plus d’une heure de retard !!!

mercredi 6 juillet 2011

Barbuda et Antigua avec el Gringo

























Nous retrouvons avec plaisir Barbuda de nuit avec une arrivée à 3h00 du mat. Le matin nous laisse rêveur et enchanté : nous avions oublié toute la beauté de Low Bay. Quelques jours nous attendent en compagnie d’El Gringo, le seul équipage italien de l’arc antillais !!! El Gringo, c’est le Belize 43 que notre loueur a vendu en décembre l’an dernier à une famille italienne, Marzio, Milena et leurs deux filles, Matilde de 2,5 ans et Martina de 6 ans. Ils étaient partis sans date retour et finalement, ils ont mis en vente le bateau et rentrent en Italie cet été. Ils ont également un projet de charter si le bateau n’est pas vendu. Mais qui sait ? Ils n’ont sans doute pas trouvé ce qu’ils cherchaient, une île à l’image de leur rêve.
Les filles sont ravies d’avoir enfin trouvé un bateau copain avec enfant qui parle l’italien et tout ce petit monde là profite des plages de Barbuda. Mario fera de la planche à voile mais également donnera un coup de main à Marzio pour contrôler son génois et pour dévisser et revisser son hélice dégageant ainsi un magnifique bout en plastique fondu. Elisa concrétise un vieux rêve, se faire traîner par l’annexe sur une bouée.
Nous décidons de quitter Low Bay pour aller vers Cocoa Point, l’occasion pour Wahoo et El Gringo de se mesurer par petit temps. Wahoo et son skipper, fidèle à leur réputation, prendront de vitesse El Gringo. Mais sur la route entre Barbuda et Antigua, par gros temps, les deux bateaux seront à égalité entre 8 et 9 nœuds! Ouf l’honneur est sauf ! Et quel bonheur de naviguer à la voile presqu’au travers…
A Antigua, nous retrouvons nos mouillages préférés avec des bouées toutes neuves… North Sound et Green Island ont été dotés de bouées ressemblant à des cupcakes faciles à prendre et sûres, ce qui est heureux car le vent souffle à 20 nœuds de l’est. Nous en profitons pour prendre la météo et skyper nos proches. Baptiste, au Havre est en train de passer son brevet…
Après quelques bons moments partagés, la découverte des nids et des poussins de mouettes (âprement défendus à coup de cris et de vols en piqué par les parents) un dernier snorkelling avec une famille de 7 mini langoustes sous une patate et un dernier barbecue sur Antigua, à Great Bird Island, nos routes se séparent. Nous mettons le cap vers le sud et Marie Galante et El Gringo reste sur Antigua. Ciao a tutti e buon viaggio !