Le grand voyage des Marcazzan

Le grand voyage de Mario, Emilie, Baptiste et Elisa ...

Au commencement, ce fut un abonnement cadeau à voile et voilier (merci à Laurent Cohen) qui nous fit même songer à l’acquisition d’un bateau. Au final nous avons été raisonnables et ce fut la maison en Normandie…ce n’était que partie remise. D’autant plus qu’en Normandie, nous nous étions inscrits au club nautique Veulais. Le feu couvait sous la cendre.

De fil en image, de salon nautique en salon et de sorties avec le club nautique valériquais en rincette, nous avons fini par troquer nos semaines de location en villa corse par des semaines de location en monocoque (merci à Midi Nautisme).

Mais la tentation dans les pages d’ « Histoires de partir » a été trop forte…Pourquoi les autres et pourquoi pas nous ?

mercredi 29 juin 2011

Paguri in cattività !























Si, é vero su Wahoo abbiamo fatto allevamento di paguri ! Sono facili : mangiano di tutto, loro mangiano la notte.Non possiamo vederli. Ma quando mi sveglio, non vedo piu le mie carote o il mio ananas. Tutto é finito !!!
Il pomeriggio, e ora della passegiata. Mentre il miei genitori fanno la siesta, metto tutti fuori dalla loro casa e gli lasco correre in barca. Mi fanno ridere questi paguri in liberta !!! e la gara nell quatrato…
E un amica che si chiama Cllaudia che me li ha regalati.
Ho 9 paguri ; Si chiamano :
Maximus : il preferito di Claudia
Peter’s crab : il piu grande di tutti
Claire : la piu chiara
Violet
King King : il secondo piu grande
Mutismus
Perla
Mars
Mirage

Le fête au Guindeau















Bon sang, pourquoi avons-nous toujours le vent en plein dans le pif ? (tous les équipages se posent la même question…) les 98 miles vers Saint Martin nous rappellent la traversée Testigos/Grenade mais nous sommes maintenant un peu plus habitués et les 20 heures de yoyo/machine à laver ne laisseront pas de trace. Après une bonne nuit réparatrice à Marigot Bay, et une réparation heureusement assez rapide sur les deux coulisseaux de la grand-voile qui ont déclaré forfait à la fin de la traversée depuis Saint Croix (nous ferons ainsi la connaissance du vainqueur de la dernière Heineken Cup sur son First 300) nous rejoindrons les bateaux copains à Grand Case. Quelques jours de fête pour les enfants et pour les parents : 6 équipages dont 8 enfants de 6 à 12 ans… Nous retrouvons Corynthe et Falco mais également Perseides que nous avions dépanné en essence à Puerto Rico. Nous faisons la connaissance de KOOLAU avec Nicole et Loic, fraîchement installés sur leur Lagoon 470 et en attente des papiers d’immatriculation du bateau et de TAUA avec Monica, Peter et Claudia. Ces derniers, Suisses du Brésil, vivent la moitié de l’année sur le bateau, le reste dans leur ferme de Bourgogne. Beaucoup de discussions sur les parcours, navigation, bateaux… bref nous échangeons les expériences !!! Nous sommes étonnés de trouver Falco qui devaient faire la traversée pour rentrer en Europe mais à cause d’une panne du pilote, ils ont du faire réparer à saint Martin et ne prendront pas le risque d’une traversée tardive à l’approche de la saison cyclonique. Ils s’interrogent sur Grenade ou pas ? Drôle de changement de programme !!!
Pendant ce temps là, les enfants profitent à fond. Même si le CNED est fini, les matinées sont studieuses, les après midi sont sportives et les soirées joyeuses. Châteaux de sable, plage mais aussi ski nautique tracté par le 15 CV de Peter ou même le 25 CV de Loic et planche à voile. Comme tous les soirs, il y a un événement : resto, diner à bord d’un bateau, piña colada sur un autre alors c’est la belle vie !
Nous intégrons à l'équipage de Wahoo une colonie de Bernard l'Ermite en héritage de Claudia, qui rentre en France. Elisa est ravie, en effet ces petits crustacés sont très amusants...

Néanmoins, il faut se quitter : on échange les adresses e-mail et les photos. Nous aimerions bien partir vers le sud mais encore une fois, Wahoo a un souci de moteur. Le dernier moteur du bateau qui n’était pas tombé en panne (pour le moteur babord, tribord et celui de l’annexe ; c’est fait), nous laisse en rade : c’est le guindeau qui permet de descendre et remonter le mouillage. Il faut réparer : 25 kg d’ancre, plus la chaine à remonter à la main, ça fait beaucoup. Nous avons la chance d’être à Saint Martin, grosse zone technique de plaisance mais nous devons perdre encore quelques jours et changer notre programme. Il ne s’agit pas de laisser Baptiste tout seul à l’aéroport à Fort de France...
Nous finirons par partir vers Antigua ou Barbuda directement sans faire l’arrêt sur Saint Barth initialement envisagé. La navigation va être agitée : un vent de 20 nœud dans les 30° pour 80 miles que nous ferons de nuit car c’est plus agréable pour Elisa.

lundi 27 juin 2011

Retour à Saint Croix

















































Pour notre dernière étape aux USVI nous avions envie de revenir à Saint Croix, voir les poissons à Buck Island et découvrir l’île de l’intérieur.
A Buck Island, ancre à peine posés, nous entend des voix «Bonjour, bonjour». Ce sont deux Françaises, installées à Sainte Croix qui en paddle viennent nous saluer. Nous avons là une multi championne de planche à voile, reconvertie dans le kitesurf et la peinture artistique. Nous irons faire ensemble du snorkelling. Pour les poissons, nous avons réussi à photographier un balliste et un poisson coffre, nous avons retrouvé mon requin et nous nous sommes enfuis devant un énorme barracuda, de plus d’un mètre….
Pour la visite de l’île, nous avons loué une voiture dont le moteur nous lâchera en cours de journée… Ah ces moteurs !!! Sainte Croix est une petite île, très contrastée. A l’ouest, des étendues herbeuses vertes et des petites collines, au sud, une zone industrielle autour d’une des plus grandes raffineries du monde, à l’ouest Fredricksted, petite mais joliment restaurée ville qui reçoit les paquebots au centre ouest, la rain forest et au nord la capitale. Tout autour la mer, turquoise, réserve maritime et un reef qui protège de bien jolies plages, des lagons où poissons et tortues batifolent !!
Nous avons visité une ancienne plantation de canne à sucre, bien restaurée ainsi qu’un intéressant jardin botanique avec des arbres insolites (arbre à saucisson, arbre boulet de canon et un paintkiller), un jardin zen, un jardin médicinal, un jardin de cactus. A Fredericksted, nous avons regardé l’ancien fort et avons aimé la petite exposition architecturale et les maquettes des maisons de Christiansted avec leur intérieur reconstitué. Juste quelques mots sur le momument qui marque le point le plus à l’est du sol américain : la sculpture s’inspire du double M, M étant le chiffre romain pour 1000. Ce monument baptisé le millémium, est un symbole de paix et du lien entre le passé, le présent et le futur. Il a été inauguré en janvier 2000.
Après une journée bien remplie, approvisionnement, gas, diesel effectué, plein d’eau à bord, blog mis à jour, nous partons pour une traversée secouée vers Saint Martin retrouver nos amis de Corynthe et de Falco.

Saint Croix : Crab Race !





C’est en lisant un journal que Maman découvre la crabs race : c’est une course de bernard l’ermite. La course se déroule dans un bar, mini brasserie qui fait des activités le soir : poker, course de bernard et autres…
Au début, les bernards sont tous dans une caisse : il y en avait bien une cinquantaine. Donc tu dois choisir autant de bernard que tu veux. Il fallait payer 2 dollars pour parier sur un bernard. Nous en avons choisi deux : Hector et Lola !!!
Voici comment la course se déroule. Il y avait un cercle bleu qui contenait les bernards. Autour du petit cercle bleu, les organisateurs ont tracé deux grands cercles blancs que les bernards devaient franchir.
Attention la course commence ! La dame produit l’hymne de la victoire ( comme je l’appelle) et ils soulèvent les seaux qui contiennent les bernards dans le cercle bleu. Ca y ait : il ya des bernards partout !!!!Il y en a qui ont peur et qui se recroquevillent dans leurs coquilles, d’autres qui avancent lentement car ils ont peur des grands êtres que nous sommes. Et il y a les fonceurs nés qui se fichent de nous comme des arbres qui sont plantés là et qui nous observent. Mais dans ces fonceurs nés, il y a Hector !!!!Eh oui, c’est comme ça, tout petit qu’il est, il est qualifié pour la finale. Vive Hector !
Lola n’a gagné aucune manche. Pourtant, moi, je trouve que Lola est un joli nom, n’est ce pas ?
Malheureusement Hector a perdu la finale. Mais bon, je suis sûre qu’il a fait ce qu’il a pu. Et puis, on a bien rigolé !
Voilà l’annonce des récompenses. Surprise, Hector nous a fait gagné un bon de 20 dollars valable au restaurant Bacchus….
Avant de partir pour Saint Martin, retrouver les amis, nous nous sommes remplis l’estomac au Bacchus. J’ai pris une côte de porc au bacon avec un gratin de patates douces. Verdict : it’s delicious !

mardi 14 juin 2011

B.V.I. : Tortola, dolphin!




























Eh oui,comme cadeau de fin du cned nous sommes allés voir des dauphins!
C’était à Tortola : pas génial, génial, Tortola ; c’est moi qui vous les dis. Nous nous mouillons dans la baie polluée, bruyante de Road Harbour. Nous prenons l’annexe pour aller à la mini-marina de la baie. Heureusement, les dauphins n’étaient pas loin. C’était à quelques pas de la route boueuse (car il avait beaucoup plu cette semaine). Evidemment, on s’en met plein les mollets.
Nous arrivons à 12h15 pour se présenter à l’accueil. Ensuite on va se changer (Maman met sa combi à l’envers, elle va se rechanger…) Nous attendons jusqu’à 1h00 parce que la visite est prévue à cette heure là. En attendant, nous allons voir les perroquets, mainates et quelques autres oiseaux que nous avons la chance de nourrir. A 1 heure, on se représente à l’accueil : notre groupe n’est pas arrivé (car je précise que nous étions un groupe de 10 personnes) : il est bloqué à l’immigration ! Ah, parce qu’en plus notre groupe vient d’un paquebot (qui doit être stationné aux USVI, d’où l’immigration car ici on est aux BVI)… On n’est pas sorti de l’auberge ! Bref, une dizaine de minutes après (ça va, ce n’était pas trop long), notre groupe se présente.
L’aventure commence par une vidéo qui parle des dauphins, combien de temps ils vivent, combien de temps le bébé reste avec sa maman et important les signes qu’il faut faire avec les dauphins pour un bisou, un bonjour pour un au revoir et surtout pour une glissade. Il y a aussi les parties sensibles du dauphin qu’il ne faut pas toucher : près des yeux et près du trou. Ils vous prêtent des chaussures trempées. A chaque fois qu’on fait un pas : ploutch, ploutch,ploucth. Pareil pour le gilet de sauvetage obligatoire…
Nous étions dans un bassin au bord de la mer. Il fallait le traverser pour arriver à une petite plage, seul endroit où on avait pied. Dans le bassin, deux dauphins : une maman et son petit qui avait deux ans. Le petit reste avec sa maman car il faut bien qu’elle lui montre les ficelles du métier.
Nous avons commencé par les caresses. Il faut allonger les bars devant soi et les dauphins passent en dessous. Il faut caresser les mains ouvertes. La peau était douce et le contact super agréable (rien à voir avec les bonites que maman épluche, m’a- t- elle dit !).
Après les glissades !!! Il faut aller à l’entrée du bassin et se retourner face à la plage, allonger le bras droit à droite et l’avant bras gauche à droite (tout ça sans avoir pied et avec un gilet de sauvetage..). Le dauphin passe à coté (ça fait un peu peur), se retourne, le ventre à l’air et vous attrapez les nageoires. Voilà ça y est, vous glissez avec le dauphin. Le ventre est rose tandis que le reste du corps est gris bleu et aussi un soupçon de blanc sous les nageoires. C’était trop bien, j’ai adoré !!!
Après vient le bisou ! Le bisou, c’est bien aussi pour se faire les biscotos. Je vous explique pourquoi. Il faut joindre les mains à plat devant soi, bras tendus. Le dauphin arrive, museau en avant. Il faut le soulever (pas facile, facile) pendant que maman me tient en arrière. Après il faut faire un joli bisou sur le tout aussi joli museau du dauphin. En récompense, il a droit à du poisson !
Après les éclaboussures…En tapotant l’eau avec les mains, il faut éclabousser et le dauphin prend de l’eau avec son museau.Et vous qui pensiez rentrer à moitié sec, c’est raté !
A quelle catastrophe, j’ai oublié le bonjour après les glissades. En fait c’est simple, le dauphin se lève devant vous, sur sa queue, tête en dehors et bonjour, bonjour, bonjour.
Maintenant pour qu’il tourne, il faut lui montrer et tourner le doigt en l’air. Comme cela il tourne sur lui-même. Ca aussi c’est super pour avoir le tournis.
Re-caresses : ils ont super bien travaillés !!!
A présent, ouin, ouin, il faut leur dire au-revoir…ouin
Ils se mettent sur le ventre et agitent la nageoire.
Au revoir !!!!