Le grand voyage des Marcazzan
Le grand voyage de Mario, Emilie, Baptiste et Elisa ...
Au commencement, ce fut un abonnement cadeau à voile et voilier (merci à Laurent Cohen) qui nous fit même songer à l’acquisition d’un bateau. Au final nous avons été raisonnables et ce fut la maison en Normandie…ce n’était que partie remise. D’autant plus qu’en Normandie, nous nous étions inscrits au club nautique Veulais. Le feu couvait sous la cendre.
De fil en image, de salon nautique en salon et de sorties avec le club nautique valériquais en rincette, nous avons fini par troquer nos semaines de location en villa corse par des semaines de location en monocoque (merci à Midi Nautisme).
Mais la tentation dans les pages d’ « Histoires de partir » a été trop forte…Pourquoi les autres et pourquoi pas nous ?
jeudi 31 mars 2011
Retrouvailles avec Toumaï
Le blog de Géraldine
Le blog de Marie
Le blog d'Agathe
En croisière avec la famille Hoppenot
Retrouvailles avec Roxanna
lundi 14 mars 2011
Montserrat
La population s’est en partie réinstallée dans le nord de l’île et Little Bay est devenue la capitale. Cependant, la majorité de habitants sont partis vivre dans les îles voisines ou en Angleterre. Notamment les riches américains et anglais qui jouissaient d’une retraite au soleil ont quitté leurs luxueuses villas, dont maintenant une grande partie est à vendre : si vous rêvez d’une grande résidence à un prix défiant toute concurrence, des occasions vous attendent ! Il faudra cependant mettre en compte que la vue n’est plus sur le golf à 18 trous mais sur une coulée de lave…
Le nord est luxuriant grâce de nombreuses sources d’eau et riche de fruits et animaux. Le spectacle de la zone d’exclusion est désolant et sinistre mais correspond bien au programme de science d’Elisa. Les coulées pyroclastiques ont creusé des profondes crevasses : les paysage est lunaire mais la végétation repousse petit à petit dans la zone dévastée et la nature reprend ses droits sur ce qui étaient autrefois de luxuriants jardins. Nous marcherons sur le toit d’une maison enterrée sous la cendre et constaterons que la terre a gagné plusieurs dizaines de mètres sur la mer !
Seule petite consolation : depuis l’éruption Montserrat a une fleurissante industrie d’exportation de… sable ! En effet les cendres volcaniques sont un excellent matériel pour la production de béton car elles ne contiennent pas de sel.
Nous reprendrons notre route vers le sud en direction des Saintes via Deshaies pour rejoindre Roxanna (Serge, Karine, Lili - 4ans et Tess - 20 mois). Nous passerons quelques jours à Terre de Haut et à Terre de Bas : des retrouvailles. Elisa a beaucoup joué à la petite maman avec Tess mais elle est de plus en plus impatiente car dans quelques jours Marie et sa famille seront là.
samedi 12 mars 2011
St. Kitts et Nevis

A Basseterre, la capitale de St. Kitts, le mouillage est un peu rouleur, mais nous profitons de l’escale pour visiter l’île en taxi collectif (taxi-co pour les initiés). Ce système de transport public est diffusé sur toutes les îles ex-britanniques des Caraïbes et mérite qu’on en parle : le principe est que sur des itinéraires fixes roulent des minibus conduits à fond (musique et accélérateur…) par leurs propriétaires, qui les customisent aussi avec force adhésifs : « Bad boy », « Cool man » etc. Les véhicules s’arrêtent à la demande pour faire monter et descendre les passagers qui s’entassent à l’intérieur (jusqu’à une quinzaine) : le tarif est modeste et fonction de la distance parcourue. Le système est efficace et rapide à faire rougir de honte la RATP : pendant la journée il y a un passage de minibus toutes les deux-trois minutes, ça va vite (et même très vite..) car plus ça roule plus ça rapporte et il n’y a pas de risque de grève ! A bord, ambiance locale assurée, musique à fond, écoliers même de très jeune âge qui prennent les transports pour aller et revenir de l’école (le maître / maîtresse se charge de régler la course).
Premier arrêt de ce tour de l’île : le parc national de la forteresse de Brimstone Hill dont les premiers canons furent montés en 1690 par les anglais dans un effort de reprendre le Fort Charles, situé sur la cote en contrebas, de l’occupation française. Elle a été abandonné par les troupes britanniques en 1852 et témoigne donc de la vie à cette époque : citerne de 100 000 gallons d’eau, four à chaux, cuisine restaurée, latrines, hôpital, magasin (réserve de poudre) et cimetière. On voit l’organisation autour de la citadelle (le Fort George) : quartiers des officiers, des officiers d’infanterie et des ingénieurs, caserne, magasin d’artillerie, cantine, place des armes pour la parade….Le tout au sommet d’une belle colline que nous gravirons à pied, le taxico nous ayant déposé au bord de la grande route. Cette ballade nous permettra d’observer des singes dans leur habitat naturel. Quelle chance !
Deuxième arrêt : Dieppe Bay. Nous ne pouvions manquer de visiter cette petite ville, dont le nom est si proche de Dieppe, à côté de notre maison de campagne et témoigne de l’occupation française passée. C’est un trou à cyclone : une jolie plage de sable (cocotiers) avec des cayes. Nous en profitons pour déjeuner dans une magnifique demeure du 16 siècle restauré : cadre splendide, service très agréable, piscine et wifi (très, très haut débit qui nous permettra de mettre à jour notre blog) mais nourriture aux portions « restaurant chic » comme diraient nos enfants ! (et addition à l’avénant…).
Nous quittons Saint kitts pour Nevis, petite île agréable et sympathique mais un peu chère , étape qui nous rapproche de Montserrat et de la Guadeloupe.