Au décollage, nous devons attendre quelques minutes une risée qui nous aide à décoller l’aile, puis une courte course et c’est parti ! En réalité, tout se révèle d’une étonnante douceur : une traction vers le haut et on se retrouve assis dans le sac à dos / harnais, voltigeant accompagnés seulement par le sifflement de l’aile. On est confortablement installés et je n’ai pas de vertige ni même de sensation d’être suspendu dans le vide, à quelques centaines de mètres du sol. On plane tranquillement, il n’y a pas de soleil ni de vent, donc pas de turbulences à flanc de montagne, pas de secousses, par contre on ne peut pas remonter donc après un petit quart d’heure de vol le moment de l’atterrissage approche. Nous descendons avec quelques virages appuyés vers un champ où les vaches nous regardent à peine et ne se poussent pas à notre arrivée – je me demande si on ne vas pas en prendre une… Le contact avec le sol n’est pas du tout brutal : on se pose pratiquement sans vitesse, comme descendre deux marches en une fois. Et voilà, c’est déjà fini… à quand la prochaine fois ?
Après quelques minutes d’attente, l’aile d’Elisa sort des nuages, son vol est un peu plus long (moindre poids oblige) et elle se pose, ravie, après une jolie vrille : « C’était trop sensationnel !! Sous la pression de la vrille qui a duré assez longtemps je ne pouvais presque plus bouger, c’est trop bien !!!! »
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