Le grand voyage des Marcazzan

Le grand voyage de Mario, Emilie, Baptiste et Elisa ...

Au commencement, ce fut un abonnement cadeau à voile et voilier (merci à Laurent Cohen) qui nous fit même songer à l’acquisition d’un bateau. Au final nous avons été raisonnables et ce fut la maison en Normandie…ce n’était que partie remise. D’autant plus qu’en Normandie, nous nous étions inscrits au club nautique Veulais. Le feu couvait sous la cendre.

De fil en image, de salon nautique en salon et de sorties avec le club nautique valériquais en rincette, nous avons fini par troquer nos semaines de location en villa corse par des semaines de location en monocoque (merci à Midi Nautisme).

Mais la tentation dans les pages d’ « Histoires de partir » a été trop forte…Pourquoi les autres et pourquoi pas nous ?

samedi 7 mai 2011













La navigation vers l’île de Mona n’est pas de tout repos : premièrement, dix jours de halte dans la tranquille baie fermée de Puerto Real nous ont fait perdre l’habitude à la navigation et aux mouvements du bateau ; deuxièmement, le Mona Passage ne faillit pas à sa réputation, nous envoyant, une fois au large de Porto Rico, une houle un peu confuse qui secoue le bateau de manière inconfortable ; pour finir, le vent, d’abord absent, se réveille d’un coup, et nous pouvons naviguer tranquillement sous voile seulement une petite demi-heure avant l’arrivée d’un grain. Evidemment, c’est lorsque nous décidons de prendre un deuxième ris et que le vent dépasse 25 nœuds au portant que la girouette / anémomètre décide de tomber en panne, une vieille mauvaise habitude que nous espérions avoir éradiquée… Pour couronner le tout, un quart d’heure plus tard, une fois le grain passé, le vent redevient insuffisant pour nous propulser et nous faisons recours à la risée Volvo (maintenant en pleine forme…).
C’est donc avec un soulagement certain que nous arrivons à l’île de Mona, située de manière très opportune à mi-chemin entre Porto Rico et la République Dominicaine. De plus cette île nous offre des plages désertes et des eaux cristallines, que nous n’avions plus retrouvées depuis Vieques. Lamer est assez calme pour nous permettre de traverser le reef par une passe étroite et peu profonde, signalée par un alignement à terre : les exercices avec Dominique dans le port de Saint Valery reviennent à l’esprit…
L’île est un parc naturel et abrite un petit contingent de rangers ; en occasion de ma visite le lendemain matin pour montrer nos documents, ils m’annonceront fièrement que les US ont enfin tué Ben Laden.
A terre nous rencontrerons des iguanes rhinocéros (le nom leur vient d’une sorte de corne sur le museau, et de leur taille beaucoup plus importante par rapport à celles vues ailleurs) des Bernards l’ermite très costauds et plein de moustiques. Après une dernière douche sur la plage, nous levons l’ancre dans l’après midi pour une nuit de navigation qui nous conduira à notre prochaine étape, Boca Chica en République Dominicaine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire