Le coin est aussi assez populaire parmi les bateau de location : nous en retrouvons plusieurs à côté de nous, ce qui nous permet d’admirer les techniques de mouillage les plus fantaisistes : un premier catamaran mouille à quelques mètres de nous, sans installer la patte d’oie… Alerté, quand je plonge pour vérifier notre ancre, je regarde aussi la leur, pour découvrir que elle est simplement posée sur le fond, avec une longueur de chaine qui la tient presque à pic, le tout à quelques mètres d’un tombant qui fait passer la profondeur de moins de 4 m à plus de 20… Heureusement que le temps est calme et que l’arrêt dure juste le temps d’une baignade et d’un déjeuner ! Un autre catamaran prend la place restée libre (mais pourquoi tout le monde insiste à nous coller alors qu’il y a beaucoup de place sur ce mouillage ?) mais n’arrive pas à installer la patte d’oie correctement ; ils restent aussi sourds à nos protestations concernant le rayon d’évitage… finalement eux aussi ne resteront pas longtemps. Heureusement le soir nous n’aurons pas de ces voisins au mouillage fantaisiste lorsqu’un bon orage éclate soudainement avec un vent à 20 nœuds qui fait le tour de la boussole…
Nous quittons Jost Van Dyke pour nous mettre à l’abri d’un gros coup de vent annoncé de sud (25 nœuds) sur la côté nord de saint John à Leinster Bay. Nous sommes dans le parc national marin. Bouée payante (15 US dollars à glisser dans une enveloppe postée dans la boite installée par le parc au milieu de la baie)… Snorkeling superbe avec l’impression d’être dans un jardin aquatique au vu de la profusion de corail de toutes les couleurs (jaunes, violet, bleu) ; d’anémones de mer et de poisson : première rencontre avec un tarpon, gros poisson tout argenté. Elisa arrive même à capturer un bébé poisson crocodile (tout de suite relâché… après une longue observation tout de même!).
Nous décidons pour fêter la fin de l’année scolaire et le passage d’Elisa en 6ème d’aller nager avec les dauphins à Tortola. Cette animation est très touristique et nous avons hésité à y aller car après avoir croisé et navigué avec les dauphins sauvages, cela me semblait triste de les voir en captivité. Néanmoins pour pouvoir les toucher et les observer de près, c’est la seule solution...Elisa vous racontera ses impressions. Les nôtres sont très positives au final !
Nous sommes également heureux des résultats de Baptiste au Havre qui avec le soutien de ces grands-parents (merci encore) décroche une mention Assez Bien et un passage en seconde !!! Ceci nous confirme que nous avons fait, même s’il a été difficile, le bon choix. Baptiste revient le 4 juillet : plus qu’un petit mois à attendre !!!
Après cette virée éclair à Tortola, nous nous enfuyons vers la côte sud de Saint John, vers Lamershure Bay et son parc national marin. Nous retrouvons ainsi la tranquillité d’un mouillage désert. Au mouillage, je nettoie l’habituelle bonite et jette la tête à la mer qui sera aussitôt récupérée par un barracuda qui la gobera en moins d’une seconde…Envie d’une baignade ?
Finalement, nous quitterons les BVI par un dernier mouillage à Norman Island qui nous place dans la bonne direction vers Saint Croix : nous en profitons pour faire deux snorkeling qui valent le coup. Le premier aux Indians : surpeuplé de bateaux mais avec beaux coraux, plein de possons et une adorable famille de seiches, des grottes marines et des passages secrets et le deuxième au sud de Privateer bay qui nous offrira un bon quart d’heure de ravissement avec une tortue, pour une fois pas timide : ne s’échappe pas, remonte respirer, se laisse même approcher par Elisa en immersion… Je suis tellement fascinée que je ne verrai même pas le tarpon qui me passe à 30 cm du nez… Cette fois on peut vraiment dire d’avoir nagé avec une tortue, encore plus qu’à Culebra.
Après ces émotions, nous terminons l’après-midi au bateau – bar flottant « Willy T. », avec des margaritas bien alcolisées : les touristes américains en goguette eux aussi ont l’air d’en avoir bien profité…
Le vent revient et c’est donc enfin une nuit fraîche après une journée ensoleillée qui nous permet de nous préparer pour les petites «35 milles » vers le sud qui nous séparent de Buck Island et de Saint Croix.
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