Visiteur

Vous savez quoi ? hier un DAUPHIN nous a accompagné vers la Dominique. Il nous a malheureusement pas suivi longtemps car nous allions trop vite. Et en plus ce jour là il nous a porté chance car nous avons péché une bonite de plusieurs kilos ! On en a eu pour 3 repas. Ce qui est dommage c’est que je n’aime pas beaucoup le poisson…

Maintenant nous partons en ville découvrir la Dominique... j'y vais aussi pour trouver le cadeau d'anniversaire de mon frère !

Marie-Galante

Cette fois ça y est, nous sommes partis ave notre Wahoo vers Marie-Galante ; la traversée est musclée du fait de grains incessants ; première leçon apprise : il vaut mieux avoir les cirés à portée de main. Pour couronner le tout, nous nous retrouvons avec un bout dans l’hélice du moteur tribord. Heureusement, le démêlage se révèle facile, nous nous rendons compte qu’il s’agissait d’une amarre que nous n’avions pas rentré ! Deuxième leçon apprise… Nous mouillons à côté de Saint Louis, en face d’une plage déserte de sable fine, qui serait magnifique si ce n’était le dock de la sucrerie juste à côté. Les jours suivants nous mouillons devant Saint Louis, les plages sont belles mais sans le charme des Saintes. Nous cherchons inutilement un spot de plongée signalé par les guides, mais l’eau est trouble. La petite bourgade de Saint Louis est semi-déserte, c’est vraiment la basse saison. Pour faire quelques courses et prendre la méteo sur Internet nous nous dirigeons sur Grand bourg, le chef-lieu de Marie-Galante. La navigation est tranquille, nous commençons à effectuer quelques manœuvres avec Wahoo et nous découvrons qu’en effet la capacité à remonter au vent d’un catamaran de croisière est plus que modeste… Par contre Baptiste pêche son premier poisson, une petite bonite mais un grand triomphe ! Nous faisons nous courses, voyons nos messages, et profitons de la caye devant le port de Grand bourg pour voir quelques poissons coralliens. La méteo étant favorable et Wahoo n’ayant pas manifesté de soucis majeurs, nous décidons de démarrer notre périple : demain nous partirons à la Dominique !

Journée commissariat

Ce matin, au réveil de bonne heure et de bonne humeur, nous ne voyons pas l’ordinateur de Baptiste ; nous pensons un instant qu’il l’a mis dans sa cabine pour jouer, mais non, Baptiste dort encore… Peu à peu nous comprenons : cette nuit quelqu’un est monté sur le bateau (que nous laissons ouvert à cause de la chaleur) et a piqué l’ordinateur ! Et à ce moment là nous nous rendons compte que mes habits ont également disparu, dont mon pantalon avec dans mes poches : mon téléphone portable (inutile donc pour le moment d’appeler au 06 03 21 97 38), mon portefeuille avec une somme pour moi inhabituellement élevée en liquide, ma carte bancaire et mon permis de conduire, ainsi que les clés de la voiture que Antilles Sail nous avait gentiment mis à disposition ! Le larcin est confirmé par le fait que Guad retrouve sur le quai mon caleçon, qui évidemment ne devait pas trop intéresser les forfants.
Une fois le deuil fait, reste aussi une série très pénible de démarches à effectuer : faire opposition pour la carte bancaire, bloquer la ligne téléphonique, déposer une plainte…
Heureusement nous sommes soutenus et aidés par Antilles Sail. Reste que la procédure pour la déposition de la plainte est assez kafkaïenne et que avec SFR aussi les choses sont loin d’être évidentes (impossible notamment d’avoir quelqu’un au service clients – qui porte bien mal son nom- pour voir comment avoir une nouvelle carte SIM en Guadeloupe. Pour l’instant nus sommes joignables sur le téléphone d’Emilie (06 28 03 56 31). En plus, comme un malheur ne vient jamais seul, nous trouvons une fuite sur l’évier, la douche est presque bouchée, la quiche brule dans le four… Les nerfs sont mis à rude épreuve, pour Guad aussi qui est en première ligne pour les réparations.
Grâce à l’aide du staff d’Antilles Sails (un grand merci à Philippe, Isabelle et Anne qui a poussé la gentillesse jusqu’à approvisionner Elisa et Baptiste en lecture et friandises) ce soir nous avons enfin réussi à nous dépêtrer de presque toutes les tracasseries.

La préparation de Wahoo

Depuis notre rentrée des Saintes nous sommes en phase de préparation de Wahoo : autant dire de suite que ce n’est pas la phase la plus « fun », entre courses aux montants conséquents (mes cartes cadeaux UShip ont été refusées, grrr !), chargement / déchargement, rangement, dernières réparations et aménagements du bateau… le tout dans une chaleur étouffante et sous l’attaque des moustiques le soir quand la température de la marina est plus clémente.
Heureusement ce soir ça y est : tout est chargé (et le bateau n'est pas trop enfoncé sous la charge!), les dernières vérifications sont faites, Emilie a fabriqué des moustiquaires pour les lits et équipé les hublots qui en étaient dépourvus. Guad a même trouvé le temps, entre un millier d'autres occupations, de faire le montage de la canne à pêche d'Elisa. En somme, nous sommes fins prêts (si tant est qu'on puisse jamais être tout à fait prêts...) et aussi tout à fait épuisés... Demain matin on met les voiles pour Marie-Galante, pour un galop d'essai avec Wahoo.

Et pour me consoler, voici une photo de mon endroit coup-de coeur jusque là : Grande-Anse à Terre-de-Bas.

Les Caraïbes

Les caraïbes, c'est génial !!! Il y a plein de vagues : on peut faire du body-board, du skim-board, du body surf et même un nouveau sport que j'ai inventé (j'ai pas encore trouvé de nom). Ce sport consiste à prendre les vague avec un kayak. C'est très physique mais super "FUN".
Les plages sont belles mais on ne voit pas beaucoup de jeunes. Par contre de la route on en voit...
Côté pêche zéro, on a beau mettre des appâts et des hameçons de toutes les tailles on pêche rien :S.

J'espère que demain on va se rattraper avec le grande traversée.
Bon voila...
Si vous avez des questions laissez un commentaire je vous répondrai.

Nouvelles du front logistique

Bonjour à tous. Voici quelques nouvelles du front du chargé logistique, étude and co…à la demande de certains d’entre vous.
Comment dire ? c’est un peu le revers de la médaille…revers légèrement vert de gris sans doute lié à la mer. Ici tout est plus compliqué et je ne remercierai jamais toutes ces femmes qui ont œuvré avant nous pour la libération de la femme. Oui j’ai troqué le corset pour le maillot de bain – je n’ai pas dit le topless - mais le tablier n’est jamais très loin…

Bon point, les tâches sont partagées et je reçois le maximum d’aide de mon alter-égo de mari mais qui est en charge du bateau et de tous les « petits » détails techniques qui vont avec. Les enfants participent à la vaisselle : Elisa celle du petit déj, Baptiste celle du déjeuner. Ils sont en voie d’apprentissage pour ne pas utiliser 40 litres pour laver 5 assiettes.
Guad et Mario m’ont installé un magnifique filet dans le carré pour stocker les fruits et les légumes. Notre bateau commence à ressemblait à un bateau de voyage !
Autre bon point la maîtrise de l’électricité : pendant notre courte virée aux Saintes sur l’outremer, les enfants ont été très raisonnables et nous avons fort peu consommé. A voir sur Wahoo.
La lessive du linge a été une formalité simplissime : laverie avec lavandière qui vous lave, sèche et plie, le tout en 5 heures. Parfait.

Je crois que les phrases qui sortent le plus souvent de ma bouche pour les enfants, ce sont : « mets de la crème » (au fait pour rassurer les Mamies : zéro coup de soleil), « mets de la lotion anti-moustique » (là, j’ai racheté du « off » par lot de douze. Cf post de Mario) et le classique « ranges»! Je crois également que la question favorite de Baptiste « c’est maman as-tu vu mon maillot de bain, mon …? »

Sinon, ces derniers jours ont beaucoup sollicité notre patience et nos capacités d’adaptation. L’emménagement de Wahoo est une longue suite de challenge et d’anticipation. Heureusement qu’Antilles Sails nous a régulièrement prété leur voiture !
1 – avitaillement : quoi ? quelle quantité ? à quel prix et où acheter ? Je passe les détails sur la circulation à Pointe à Pitre et les ??? devant certains produits. Le point positif, c’est que l’offre est équivalente à la métropole + les taxes !
2 – le rangement : déconditionnement (les cartons sont souvent infestés – parait il- par les œufs de cafard), reconditionnement : soit dans les bonbonnes de 5 litres d’eau, soit des tupperwares . Traitement spécial pour les conserves réalisé par Elisa : je note au marqueur le contenu de la boite pour éviter les repas surprises et j’enlève les étiquettes qui se décollent et risquent de boucher les évacuations des équipets.
3 – le stockage : où dans le bateau et dans quelle ordre de priorité (accessible rapidement ou suite à une plongé exploratoire dans les coques du navire )

Avec le Cned + la préparation des repas et des apéros en plus, je n’ai pas une minute à moi. Vivement que l’on reparte en nav car là je peux enfin profiter! La méditation viendra quand on fera route vers le sud. « take it easy » !

Les Saintes /3

Le CNED reste un moment difficile à caser. Nous nous levons le main très tôt mais si nous voulons faire des promenades, c’est le matin et le CNED à l’heure de la sieste est un vrai défi de motivation ! Il va encore nous falloir un peu de temps pour trouver notre rythme. Nous nous sommes néanmoins bien habitués à cette vie sur l’eau avec en 3 jours au mouillage une consommation d’eau douce de moins de 120 litres et toujours de l’électricité en quantité suffisante. Reste l’approvisionnement en bouteille d’eau élevé car la transition avec la météo parisienne est lente. Nous avons soif !
La vie est paisible et nous apprécions la vue magnifique. Pas trop de moustiques, même si le spray anti moustique est de rigueur deux fois par jour, comme la crème solaire. Avons une pensée pour les amis au pays…
Demain retour vers la grande île pour prendre en main Wahoo et quitter le grand luxe de cet Outremer.

Les Saintes / 2

Après un déjeuner « secoué » nous décidons de changer de mouillage, et nous nous dirigeons à l’anse Fielding, déserte et sauvage. Les pélicans nous guettent du haut des arbres en bord de mer, prêts à se lancer sur les restes de la pêche lorsque quelques locaux rentrent avec leurs embarcations. A terre, les ruines d’une ancienne poterie. Nuit plus tranquille, et le matin suivant nous visitons le paisible village Grande Anse : c’est la basse saison, et les touristes sont absents. Dans l’après-midi les enfants débutent leur CNED. Mais le vent a changé de direction, et la houle rentre dans la baie. Nous décidons alors de nous transférer dans la baie en face du village de Grande Anse. Le cadre est de carte postale et nous arrivons à temps pour une baignade dans les rouleaux de la plage du soleil… Au diner, classiques du rock et Chablis grand cru nous font passer une excellente soirée.
Le lendemain nous défions la chaleur… tropicale et allons à pieds jusqu’à Petites Anses, le chef-lieu de Basse Terre soit 5 km.. Notre effort est récompensé par la vue d’un iguane perché dans un arbre…retour en minibus !!!
Nous faisons aussi nos premières expériences culinaires avec un merveilleux restaurant du bout du monde : chez Eugenette à Grande Anse. Nous avons passé commande de poisson coffre qui doit son nom à ces écailles, dures comme de la pierre en forme hexagonale et dont la chair ressemble au …poulet ! Fameux repas débuté avec bière et accras pour les garçons, jus d’ananas et de goyave pour Baptiste et Emilie et l’incontournable Fanta pour l’Elisa !

Les Saintes /1 (photos)

Les Saintes /1

Le paradis est au bout de trois-quatre heures de navigation à partir de Gosier : notre Outremer file à 8 nœuds avec Elisa à la barre franche (dont on n’arrivera pas à la décrocher avant la chute du vent et la partie finale de trajet au moteur). Nous arrivons dans l’Anse du Bourg, réputé être la troisième plus belle baie du monde, après la baie de Rio au Brésil et celle d’Along au Vietnam. Quelques soucis de mouillage : d’abord nous prenons un coffre, mas nous nous faisons réprimander par l’équipage d’une vedette de ligne. Ensuite nous nous mettons à l’ancre, mais par 18 m de fond nous ne sommes pas vraiment rassurés, d’autant plus que le mouillage comporte un système de patte d’oie à la fixation aléatoire. Pour couronner le tout, pendant la nuit le vent se lève, et le mouillage se révèle rouleur… Dans la matinée nous visitons le fort Napoléon, mais après une raide montée, les iguanes promis se cachent à notre vue… Heureusement, sur le chemin du retour, un autre visiteur nous en indique un caché dans la végétation !

Notre arrivée

Epique dans l'aérogare avec 5 chariots de bagages mais pas de soucis. Les enfants sont ravis du vol : "Dragons", "Shrek 4" et "Le dernier maître de l'air" pour Elisa, black jack pour Baptiste. Elisa s'est remise d'aplomb et est contente de son premier jour. Avitaillement de 3 heures au Cora : même stress qu'en métropole hormis le rayon rhum qui vaut le déplacement. Pendant ce temps là, diagnostic et résolution rapide par le staff d'Antilles Sails d'une fuite sur le circuit d'eau douce de l'Outremer... vidange des fonds avec seau et écope au programme.

Premier bain à Saint Anne sur la plage municipale: c'est chouette eau à 26 degré, voire 29 degré dans le port... plage familiale en pente douce avec dégustation du sorbet coco réalisé par une mama à même la plage. Jus de canne à sucre comme au Cambodge, je ne me sens pas très dépaysée.
Le frigo est plein, demain nous larguons les amarres pour les Saintes.

Le voyage

Réveil à six heures, course à l'aéroport pour déposer Guad et Baptiste avec les bagages, dernier affrontement avec les bouchons parisiens... Tout va bien. Un petit coup de chaud lorsque Guad rappelle de l'aéroport : Air France ne veut pas embarquer l'énorme colis constitué de planche à voile, mâts, voiles, wishbone, bodyboard, skimboard etc. Il faut séparer le colis en deux : pas de problème, on a du papier bulle qui reste ; sauf qu'on l'oublie chez Sylvie au moment du départ. Heureusement encore une fois Guad se démontre plein de ressources et avec l'aide de Baptiste arrive à reconstituer les deux colis avec les moyens du bord. Au final, check-in sans trop de problèmes. Vol de jours sans histoires, films pour tout le monde. Enorme claque à l'arrivée avec la chaleur tropicale dès la passerelle de débarquement. Les bagages sont tous arrivés, y compris le matos de planche. Nous avons récupéré nos deux voitures de location et avons même réussi à fermer le coffre après avoir chargé tous les bagages dans la Multipla, mais la visibilité avec la voiture pleine jusqu'au toit n'est pas optimale...

A l'arrivée à Gosier, nous faisons enfin la connaissance de Wahoo (et non Wahou, comme je croyais). Comme les travaux de remise à niveau et d'entretien ne sont pas terminés, Antilles Sails nous met à disposition un magnifique Outremer 49 tout neuf. Il ne faudra pas s'habituer à tant de luxe, sinon notre Nautitech 40 risque de nous paraître bien modeste, alors que c'est déjà un beau bébé.
Nous sommes accablés par la chaleur et l'humidité, mais résistons au décalage horaire et fêtons notre arrivée dans un restaurant antillais de la marina au chant des grenouilles (surprenant!).

Les adieux

Vendredi a été une journée dure : nous avons fait nos derniers adieux aux amis et aux collègues. Particulièrement dure pour Elisa à l'école (voir son post...). Mais pas facile pour nous non plus de quitter les gents aves lesquels on a partagé tant de choses et passé tant de temps... Quoi dire ? J'ai choisi de ne pas en dire trop et d'abréger le moment du départ. De plus, un fons de culpabilité car je laisse derrière moi un dossier qui n'est pas bouclé comme je voulais (n'est-ce pas, Marc?).
D'un point de vue positif, les préparatifs sont terminés (à la veille du départ, ça tombe bien...), nous avons respecté notre programme et je me sens prêt.

A toutes mes copines

Nous sommes la veille du départ, j'ai peur, j'ai peur et j'ai peur de partir.

Pour prenser à vous j'ai lu et relu le carnet et la carte, j'ai même dormi avec.

Pour mes copines de la gym : hier et avant-hier soir j'ai dormi avec Diddle à côté de Rosa, mon petit chien, mais ce soir ils dorment dans les bagages.

J'ai deux autres peluches, mon mouton Bianca et mon tigre Angelica qui sont déjà arrivé et qui m'attendent dans leur carton. Maman a regardé la méteo, il paraît qu'il fait 29°C, chouette! L'eau de la mer va être plus chaude que celle de la piscine de ma copine Chloé-Alizée (20°C au Havre). Mais Chloé-Alizée, ne t'inquiètes pas, j'ai passé un super week-end. Ta pochette est dans les bagages aussi.

Baptiste est hyper-excité, papa est aussi stressé que moi et que maman pleure et se fait des noeuds à l'estomac. Et moi, comme maman, je pleure et je stresse.

Les derniers préparatifs

Ca y est, un dernier week-end de cartons (au total, 75 !) et depuis lundi dernier nous avons laissé notre maison et dit au revoir à notre chat. Le départ devient concret, notre vie commence à changer, alors que jusque là les préparatifs n’avaient finalement pas eu trop d’impact sur le quotidien.
Sylvie (la sœur d’Emilie) et Pierre nous ont accueillis dans la très confortable dépendance de leur appartement, nos amis nous ont démontré leur affection avec des nombreuses invitations à diner, mettant en péril les acquis de notre régime estival…
Elisa a fait sa (très temporaire) rentrée à l’école et à la gym, et profite des derniers jours avec les copines. Baptiste tient compagnie aux grands-parents en Normandie et doit s’initier au CNED… Pour nous, c’est le moment des congés au travail le rangement des dossiers, les dernières petites choses à faire (qu’est-ce qu’on aura oublié au final ?) et la préparation des bagages, stockés dans un coin du bureau. Le check-in à l’aéroport va être un grand moment !

J-3 semaines

Nous voilà dans la dernière ligne droite :presque fin prêt à partir. L’ensemble des démarches ont été effectuées : CRR obtenu, visa US délivrés, permis de conduire internationaux en poche, assurances prises, cartes bancaires commandées. La pharmacie nous a été livrée par la poste et complétée par une longue liste de médicaments. Les cours du CNED sont sur le bureau des enfants. Ouf !

Reste la maison à vider…Voilà un des aspects positifs du projet : trier, ranger et jeter : ne garder que l’essentiel et l’utile…tout de même 30 cartons pour 10 années de vie dans cette maison, ce n’est pas rien.

Reste également le chat à confier aux bons soins de Nancy et Juliette : croquettes light et couverture fétiche et toutes les consignes pour les gratouillis. Nul doute que notre tigre de salon va être chouchouté !

Quelles sont donc les grandes questions qui demeurent : les bagages et l’avitaillement .

Grace à Air France nous bénéficions de 9 colis de 23 kg chacun ( soit 207 kg)+ la planche à voile en supplément de 70 euros. Nous voilà donc en train de lister les habits (le nombre de tee-shirt, pantalons, short, maillot de bain, veste de quart), les chaussures, la crème solaire, l’anti-moustique, les jeux, le vin et les conserves de maman. Mais 200kg devraient suffire.

Pour l’avitaillement, on fera la liste dans l’avion.

Encore quelques jours pour les derniers au-revoir, derniers repas, gouters ou apéro avant cette année sabbatique. La météo n’est guère clémente en cet fin de mois d’aout , vivement les températures tropicales ! Élisa garde sa polaire sur elle quelque soit la météo : pour s’habituer aux caraïbes comme elle dit !

Finalement nous sommes impatients de partir. Le temps des questions est révolu, il est temps de se jeter à l’eau et de lever l’ancre.

Route

Nous avons beaucoup hésité entre trois destinations :

la Méditerranée : Iliade et l’odyssée … rivage historique, iles secrètes et attachantes mais froid l’hiver et tempêtes spectaculaires. Rappelles toi, Nicolas dit Raz Cailloux, du BMS au joli mois de mai 2010 annonçant force 11 : soit 35 nœuds dans le port de Hyères !

Le golfe du Siam : forcément, quand on est née là bas. Nos deux jours de voilier au large de Sihanoukville nous ont donné envie de plus. Merci à Rony et à sa compagne ! Mais bon, plus compliqué. La prochaine fois ?

La mer des caraïbes : plus sécurisant pour nos premières navigations, plus de bateau copain en perspective pour les enfants et plus varié.

Alors me direz-vous : pas de transatlantique ? Et bien non, 3 semaines minimum de pleine mer avec enfants, cela ne nous paraissait pas le meilleur moyen de mettre toutes les chances de notre côté pour cette aventure. Alors pas cette fois ci… peut être la quadra une autre année? Pierre D, Gwenaëlle seriez-vous partants ?

Donc le terrain de jeu la mer des caraïbes.

Pas de parcours, ni de timing défini, c’est la météo et les vents qui nous guident. Par principe, nous descendons dans le sud pour éviter la route des cyclones vers Bonaire (Monique et Marcol , RDV sur la plage pour gréer) et Los Roques puis nous remonterons vers le nord jusqu’au Bahamas ( l’américan way of life pour Baptiste) en passant par la république dominicaine ( Sté and Pino, nous vous y attendrons..). Seuls des rendez vous sont d’ores et déjà pris pour accueillir nos amis : les Denis en Guadeloupe pour la fin de l’année, Maurine, ma filleule du haut de ces 17 ans à saint Martin au vacances de Février et les Alexandre et Géraldine, les parents de Marie, la fidèle amie d’Elisa en Mars…Pour les autres indécis, et bien décidez vous !