Le grand voyage des Marcazzan

Le grand voyage de Mario, Emilie, Baptiste et Elisa ...

Au commencement, ce fut un abonnement cadeau à voile et voilier (merci à Laurent Cohen) qui nous fit même songer à l’acquisition d’un bateau. Au final nous avons été raisonnables et ce fut la maison en Normandie…ce n’était que partie remise. D’autant plus qu’en Normandie, nous nous étions inscrits au club nautique Veulais. Le feu couvait sous la cendre.

De fil en image, de salon nautique en salon et de sorties avec le club nautique valériquais en rincette, nous avons fini par troquer nos semaines de location en villa corse par des semaines de location en monocoque (merci à Midi Nautisme).

Mais la tentation dans les pages d’ « Histoires de partir » a été trop forte…Pourquoi les autres et pourquoi pas nous ?

lundi 8 novembre 2010

Blanquilla







Nous partons donc de Margarita avec les soutes pleines mais pas de moral : Baptiste passe la journée sur Corynthe et revient plus détendu (merci la famille Declerck !).
Agréable halte pour l’apéro et le diner en face du village de pêcheurs de Juangriego, animé par la fiesta du dimanche soir… Sur le bateau, nous profitons à fond de la sono… Référence pour les italiens, l’atmosphère de Margarita rappelle celle du film « Altrimenti ci arrabbiamo » avec Bud Spencer et Terence Hill : impression d’être dans une banlieue un peu délabrée, grosses immeubles parfois abandonnés, musique latine à fond partout (on peut encore l’entendre à plus d’un mille de la côte), vieilles voitures américaines et motos rigoureusement sans casque.
En pleine nuit nous partons pour la traversée vers Blanquilla, pour une fois toute à la voile avec un vent bien orienté, un peu à l’arrière du travers ; cette fois-ci, pas de mal de mer pour moi, merci le Touristyl !
Blanquilla est une île plate et aride, peuplé d’ânes sauvages (que nous avons entendu mais pas vu) et d’une garnison (ni vue ni entendue). Nous mouillons dans une eau cristalline, qui, au gré de la position du soleil et des nuages, passe du vert émeraude au bleu cobalt. Le sable est immaculé, et deux cocotiers nous servent de point de repère. Seul bémol, bien que reculé, le mouillage est encombré : jusqu’à sept bateaux ! Après le calme des Testigos nous sommes vite blasés…
Le rivage est constitué de criques séparées par des petites avancées de roche et de corail : dans l’eau, une foule de poissons nous attend, le « snorkelling » (natation avec masque et tuba) est l’un des plus beaux rencontrés jusqu’ici, même pas besoin de plonger en apnée vu que tout se passe en quelques mètres d’eau transparente…
Nous en profitons pour éliminer quelques algues et coquillages qui commencent à s’installer sur notre coque. Nous gréons également la planche à voile, bilan : Baptiste progresse, Guad plane (un peu), moi je stagne…
Malgré les conseils des pêcheurs locaux, la pêche ne donne pas grand-chose, mais nous obtenons une bonite en cadeau, et une autre contre un paquet de cigarettes. Nous donnons aussi quelques hameçons…

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