Le grand voyage des Marcazzan

Le grand voyage de Mario, Emilie, Baptiste et Elisa ...

Au commencement, ce fut un abonnement cadeau à voile et voilier (merci à Laurent Cohen) qui nous fit même songer à l’acquisition d’un bateau. Au final nous avons été raisonnables et ce fut la maison en Normandie…ce n’était que partie remise. D’autant plus qu’en Normandie, nous nous étions inscrits au club nautique Veulais. Le feu couvait sous la cendre.

De fil en image, de salon nautique en salon et de sorties avec le club nautique valériquais en rincette, nous avons fini par troquer nos semaines de location en villa corse par des semaines de location en monocoque (merci à Midi Nautisme).

Mais la tentation dans les pages d’ « Histoires de partir » a été trop forte…Pourquoi les autres et pourquoi pas nous ?

lundi 8 novembre 2010

Margarita


Après les Testigos, nous partons à Margarita, ayant décidé de faire les formalités d’entrée au Venezuela. Ici se révèle le côté moins agréable de ce pays : un sentiment d’insécurité certain, alimenté par les bruits d’agressions et actes de piraterie, et une bureaucratie complexe et tatillonne. En plus, nous arrivons un vendredi midi : l’agent maritime auquel nous adressons nous explique que nous pouvons faire de suite l’immigration et le passage en douane, mais que pour la capitainerie il faudra repasser lundi pour déposer notre dossier, payer les droits, et attendre mercredi ou jeudi la signature du capitan de port, ceci nous donnera le droit de naviguer aux alentours de Margarita ; ensuite, à Los Roques, qui se trouvent dans un autre état (le Venezuela étant une confédération) il faudra repasser parla case de cinq autorités différentes…
Nous décidons de laisser tomber et de partir après un ravitaillement rendu très intéressant par la dévaluation du Bolivar. Essence et gazole sont moins chers que l’eau, nous échangeons le plein de la nourrice de l’annexe contre deux cannettes de bière…
Autres moments forts : le trajet en bus pour aller en ville et la rencontre avec Yves et Joëlle, équipage du catamaran Bout de Bois, auto construit en trois ans de labeur : avec leur expérience pluri décennale de navigation au Venezuela, ils sont une mine d’informations pour les novices que nous sommes.
Malheureusement à bord la tension monte, entre tracasseries administratives, craintes pour la sécurité et impératifs de planning difficiles à respecter : après un premier clash à Grenade entre Baptiste et Emilie, une violente altercation m’oppose à Baptiste, qui finit par émettre le souhait de quitter le bateau, où il s’ennuie et a du mal à supporter les contraintes du CNED, de la vie à bord et l’autorité des parents dans un petit espace.
Nous étudions donc les conditions du retour de Baptiste…

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