Le problème de cette route du retour, est qu’elle se déroule contre les vents et les courants dominants : donc environ 300 milles à remonter au moteur, étant donné qu’un catamaran a peu d’aptitude à faire du près, c'est-à-dire avancer contre la direction du vent. Le problème devient celui de choisir les moments favorables pour faire route, c'est-à-dire les créneaux où le vent contraire est moins fort et la mer moins agitée.
La première étape du parcours, de Bonaire jusqu’aux Roques, se déroule dans des conditions optimales : vent nul et mer belle. Aux Roques, nous profitons à nouveau des mouillages paradisiaques de cet archipel, de ses fonds et de ses plages immaculées. Deux points négatifs, cependant : les moustiques qui perturbent nos soirées dès qu’on se rapproche un peu trop de la mangrove, et les autorités du parc qui nous inspectent et nous extorquent 220$ de taxe de séjour de manière un peu trop arbitraire (Corynthe, visité après nous, s’en tire mieux avec quelques dizaines d’euros et un peu de boissons). De plus, notre séjour n’est autorisé, faute de faire les formalités, que pour 48h de « transit » : nous décidons cependant de ne pas respecter cette limite, d’une part pour profiter davantage de l’endroit et d’autre part pour attendre un nouveau créneau favorable pour poursuivre notre route à l’est. Nous en profitons pour faire quelque partie de chasse à la langouste (voir le post d’Elisa). Le dernier mouillage est exceptionnel : en pleine mer à l’abri de la barrière de corail : pas de mangrove ou de plage à proximité, juste des cayes et un ilot de sable qui nous servira de refuge le temps d’un barbecue le lendemain. Il faut lever l’ancre et nous n’avons qu’une envie : revenir découvrir les autres petites iles des roques que nous avons du délaisser.
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