Le grand voyage des Marcazzan

Le grand voyage de Mario, Emilie, Baptiste et Elisa ...

Au commencement, ce fut un abonnement cadeau à voile et voilier (merci à Laurent Cohen) qui nous fit même songer à l’acquisition d’un bateau. Au final nous avons été raisonnables et ce fut la maison en Normandie…ce n’était que partie remise. D’autant plus qu’en Normandie, nous nous étions inscrits au club nautique Veulais. Le feu couvait sous la cendre.

De fil en image, de salon nautique en salon et de sorties avec le club nautique valériquais en rincette, nous avons fini par troquer nos semaines de location en villa corse par des semaines de location en monocoque (merci à Midi Nautisme).

Mais la tentation dans les pages d’ « Histoires de partir » a été trop forte…Pourquoi les autres et pourquoi pas nous ?

vendredi 29 avril 2011

Porto Rico - Ponce
























Nous abordons Porto Rico par la côte ouest, assez construite et sans charme apparent. Nous passerons notre chemin pour mouiller sur la côte sud après une matinée de moteur, suivie de quelques heures à la voile. Nous entrons par la passe Bocca do Infierno dans la baie de Jobos et nous nous retrouvons face à un paysage contrasté : au loin la mer nous entoure, en face une immense mangrove et derrière une immense centrale électrique…le tout baigne dans une grande sérénité malgré le passage de quelques bateaux à moteur.
En effet ici, c’est le moteur qui est ROI : nous le rencontrerons partout : gros et puissant de préférence : barque de pêcheur, jetski, vedette, bateau de pêche au gros et même maison flottante propulsée au moteur. On fait du parachute ascensionnel, de la banane, du boudin : tout ce qui peut être tracté par des moteurs rugissants. C’est de la folie sur certaines plages comme Boqueron le week end. C’est de la folie également à terre dans ce village car toute la population des environs se concentre ici. Sur la plage, on retrouve toutes les générations, en famille, autour du barbecue portable, siège et table pliantes. A terre, on slalome entre jeunes filles en bikini, trikini (on suit la mode ici…), tee-shirt en résille rouge, noire et jeunes surfeurs cheveux au vent et short de bain coloré. La Medalla Light, bière locale est à 1 dollar comme le Coca et aide à faire passer les huitres, clams de la mangrove vendues dans la rue. Ici, on rit, on parle fort, on chante et on danse. Un vieux monsieur serré dans un pantalon élégant esquisse quelques pas de danse au son de la voix chaude d’un inconnu qui s’est lancé dans un karaoké dans la rue sous les applaudissements de la foule. Plus loin les vendeurs de beignets, tortillas et autres répandent une odeur de friture (et font monter le cholestérol et le poids de la population) qui se mêle au parfum des crèmes solaires. C’est le week-end, on fait la fête. Mais l’atmosphère est bon enfant et le soir il n’y aura pas de débordement car la police surveille !
La police est omniprésente : à terre, sur la mer et dans les airs. Nous la croiserons à pied, en voiture, à vélo, en jetski, en vedette, en moto, en buggy et même dans un ballon dirigeable…Gilet de sauvetage ou gilet pare balles au choix. Nous sommes aux USA. On se demande pourquoi un tel déploiement car ici tout nous paraît très calme.
La ville de Ponce (voir les commentaires d’Elisa) nous offre un séjour et une visite très agréable. Le ventre ville est coloré, rangé presque, des grands parcs s’ouvrent sur des édifices publiques bien tenus, même si tout cela peut côtoyer des quartiers plus délabrés, mais de jour inoffensifs.

Nous profiterons de notre séjour à Ponce pour aller visiter San Juan, la capitale.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire